L'homosexualité et le contexte social
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L'homosexualité et le contexte social
par phenix Sam 25 Aoû - 14:54
L'attitude à l'égard de l'homosexualité et la perception que les homosexuels ont d'eux-mêmes dépendent beaucoup des conditions sociales et historiques de l'époque. En fait, le développement de leur sexualité varie selon le niveau de tolérance ou de répression qu'ils rencontrent dans leur société.
Ainsi, bien que l'impulsion sexuelle initiale soit généralement la même dans tous les cas, il y aura des différences marquées selon la vision qu'une personne a d'elle-même, selon les réactions d'autrui envers elle et selon le milieu social où elle évolue.
L'homosexualité et la loi
Le statut légal de l'homosexualité varie aussi d'un pays à l'autre. En France, les relations homosexuelles impliquant des rapports anaux sont légales si elles ont lieu en privé, entre adultes consentants de 18 ans et plus. Cependant, dans d'autres pays, de telles relations sexuelles entre hommes sont encore illégales.
L'âge légal de consentement varie également selon les pays ; alors qu'il faut être âgé de 10 ans en Hongrie, il faudra avoir au moins 23 ans en Espagne.
Les changements dans les attitudes sociales
Comme les attitudes sociales changent continuellement, l'homosexualité est moins perçue aujourd'hui comme une perversion. Par contre, même dans les sociétés dites tolérantes, les homosexuels éprouvent encore des problèmes à s'afficher ouvertement et à être admis chez les hétérosexuels ou dans les milieux qui ne sont pas homosexuels.
Dans les pays où les relations sexuelles entre hommes sont légales, l'éducation sexuelle, s'il y en a, reste tout entière axée sur les besoins et les pratiques hétérosexuels. Ainsi, la plupart des homosexuels s'engagent dans une vie sexuelle active sans aucune connaissance spécifique, sans apprentissage au plaisir sexuel et, bien souvent, sans savoir comment éviter les maladies sexuellement transmissibles ou comment se comporter lorsqu'ils en contractent une.
Un préjugé populaire veut que les homosexuels se livrent à des expériences sexuelles dangereuses et perverses, alors que leurs relations sont en fait assez semblables à celles que vivent les hétérosexuels.
Certaines pratiques amoureuses homosexuelles peuvent sembler choquantes pour les hétérosexuels et même pour des homosexuels néophytes. Or, en dépit des préjugés, une relation homosexuelle peut fort bien se dérouler dans une atmosphère de tendresse, de chaleur et d'engagement réciproque.
Les techniques amoureuses chez les homosexuels
Les homosexuels qui vivent une relation de couple stable consacrent autant de soins aux jeux amoureux que les couples hétérosexuels : caresses, baisers, touchers intimes, etc. Comme les deux partenaires sont du même sexe, leur communication et leur compréhension mutuelles deviennent souvent très intenses. Chaque partenaire connaît aussi, à partir d'expériences personnelles, quelles sont les parties les plus sensibles du corps de son partenaire.
L'hygiène personnelle est aussi essentielle chez les couples homosexuels qu'elle l'est pour tout autre couple. Une toilette complète et une douche anale à l'eau tiède sont recommandées avant tout rapport.
Les homosexuels utilisent la stimulation manuelle, la fellation et la pénétration anale pour atteindre l'orgasme. La masturbation mutuelle est une pratique des plus simples. C'est d'ailleurs souvent ce que plusieurs "homos" feront lors de leurs premières relations homosexuelles, tout en caressant et en explorant leurs corps.
Les relations sexuelles orales
Le gland du pénis est une zone érogène des plus sensibles. Dès lors, la fellation est un moyen efficace d'atteindre l'orgasme si elle est pratiquée de façon soutenue durant un laps de temps approprié. Avec l'expérience, plusieurs homos apprennent même à "avaler" un pénis sans s'étouffer et sans avoir de haut-le-coeur. Là encore, il n'y a rien de tellement différent des pratiques sexuelles qui ont cours chez bien des couples hétérosexuels.
La position appelée "soixante-neuf", où les deux partenaires pratiquent la fellation mutuelle, est aussi populaire parmi les homosexuels qu'elle l'est chez les hétérosexuels. Cette position peut être exécutée avec un partenaire allongé et l'autre par-dessus, ou avec les deux partenaires étendus côte à côte. Plusieurs hommes préfèrent cette pratique à toute autre car elle permet aux deux partenaires de jouer des rôles actifs, contrairement aux rapports anaux où un partenaire est passif tandis que l'autre adopte le rôle actif.
Les homosexuels, en tant qu'individus, ont comme n'importe qui des préférences sexuelles qui varient d'une personne à l'autre. Certains aiment s'adonner à des pratiques fortement axées sur la génitalité tandis que d'autres préfèrent surtout les caresses, les baisers et les échanges tendres. Certains aiment pénétrer un anus ou pratiquer une fellation mais ne désirent pas la réciproque. D'autres s'adonnent avec plaisir à toutes les variantes possibles de la relation sexuelle entre deux hommes.
Il est difficile de connaître la proportion des homosexuels qui ont des relations sexuelles anales, mais il est fréquent de trouver un "homo" qui soit à la fois passif et actif. Très souvent, il jouera même les deux rôles au cours d'une rencontre ; ou encore, il sera tantôt actif, tantôt passif, selon ses partenaires et l'époque de sa vie.
Les rapports anaux
Deux muscles en forme d'anneaux (sphincters) sont situés juste à l'intérieur et autour de l'ouverture de l'anus. Ils sont normalement fermés pour prévenir l'émission involontaire de matières fécales. Le sphincter externe peut sans peine être volontairement relâché ou tendu, mais le sphincter interne est plus difficilement soumis à la volonté.
Les hommes homosexuels apprennent cependant à relâcher ces deux muscles pour prévenir la douleur durant le rapport anal. La plupart trouvent d'ailleurs que leurs muscles se détendent plus facilement s'ils sont à l'aise avec leur partenaire. Quand le pénis a pénétré au-delà des deux sphincters, il atteint le rectum, lequel est vaste et insensible à la douleur.
L'application du lubrifiant requis pour une pénétration anale donne souvent lieu à des jeux e des caresses fort agréables qui favorisent du reste la relaxation des sphincters. Cette étape franchie, la pénétration pourra avoir lieu.
On s'imagine parfois que le partenaire actif est le seul à tirer du plaisir de la pénétration anale. Chez les amants expérimentés, ce n'est pas le cas. D'abord, l'anus constitue en soi une zone érogène fort sensible. Ensuite, un pénis bien engagé dans le rectum peut, si l'angle est favorable, stimuler la prostate du partenaire passif. Si celui-ci est en érection et si son pénis est stimulé d'une façon ou d'une autre, le "massage" de la prostate pourrait occasionner un orgasme particulièrement intense et prolongé. Durant cet orgasme, l'anus se contracte spasmodiquement et comprime délicieusement le pénis du partenaire actif.
La position que bien des "homos" trouvent la plus facile et la plus confortable pour le partenaire passif est à genoux, mains par terre, afin d'être pénétré par derrière. Une telle position permet à l'homme actif de stimuler manuellement le pénis de son partenaire en même temps qu'il le pénètre, ce qui favorise la détente de l'anus et maintient un haut niveau d'excitation chez celui qui est pénétré.
Les risques pour la santé
Beaucoup d'homosexuels préfèrent les rencontres occasionnelles avec des partenaires variés à une vie de couple stable. Dès lors, les risques de maladies sexuellement transmissibles sont élevés, comme ils le sont pour quiconque, homosexuel ou non, sexuellement actif à l'intérieur d'un groupe social restreint. Pour cette raison, plusieurs homosexuels ont l'habitude de subir régulièrement des analyses et des tests de dépistage, même s'ils ne souffrent d'aucun symptôme.
Comme n'importe quel homme, quand un "homo" a une infection du pénis, une sensation de brûlure en urinant ou un écoulement purulent l'en avertit assez rapidement.
Une inflammation ou une infection de l'anus risque cependant de passer inaperçu. Certains prélèvements et analyses peuvent les dépister, mais il faut parfois une proctoscopie (examen du rectum à l'aide d'une sonde) pour établir le diagnostic.
Les "homos" sont particulièrement vulnérables à la syphilis car le chancre qui apparaît au premier stade de cette maladie peut se trouver dans l'anus, donc être invisible. Par conséquent, ce n'est parfois qu'au second stade de la maladie qu'on découvre la syphilis chez eux et le traitement risque alors d'être un peu plus délicat
Des relations anales sans préparation adéquate peuvent par ailleurs occasionner des hémorroïdes. Les veines conduisant le sang aux sphincters deviennent alors enflammées et font des saillies dans le tissu anal. Les hémorroïdes créent souvent un léger inconfort, mais des cas plus graves peuvent s'avérer très douloureuses et nécessiter un traitement médical ou une intervention chirurgicale.
Une relation amoureuse
Bien qu'il y ait plusieurs mythes tenaces associés à l'homosexualité, la plupart des gens tolèrent aujourd'hui plus facilement les "homos". On admet maintenant que les homosexuels puissent vivre une relation de couple, tout comme des partenaires hétérosexuels. Nota : Nous aurions aimé créditer cet article, mais toutes nos recherches concernant son auteur et son origine sont restées vaines jusqu'ici.
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